Wednesday, April 11, 2007

L'auteur va bien !

L'amoureuse de Vip

Beaucoup à l'oulpan et ailleurs pensent que j'aime Vip. Eh bien c'est vrai !
Mais quelqu'un, une très jolie jeune fille, l'aime plus que moi ! La voici.

Sunday, April 08, 2007

Planification : Bar Mitsva de Zev


un petit acompte dès maintenant : pour des raisons pratiques, une répétition générale a eu lieu ce matin et le jeune homme a fait cela les doigts dans le nez (c'est une image).
Pour ceux que cela intéresse, c'est ici.
Et cela s'est passé à la synagogue rue Chelouche à Tel Aviv... une petite recherche donne ceci :
"A Teachers’ Seminary was built in 1913 by Hovevei Zion and named after the activist writer Akiva Levinsky. When the seminary and its attached trainee-school moved away, the girls’ school under Yehieli took over the building. A mixed school (boys and girls together) was housed in the Chelouche complex comprising factory, synagogue and residence which adjoined the Street of the Schools in Neve Tzedek."
La synagogue est très ancienne donc et chacun devrait y faire une petite visite quand de passage à Tel Aviv. Si je comprends bien, elle se trouve dans l'ancienne rue des écoles et l'on trouve aussi dans la rue un collège français.

Wednesday, April 04, 2007

Danny, "the" photographe


Eh oui ! c'est lui !
Lui le paparazzi toujours sur la brêche !
lui le photographe des people mais pas seulement...
Et surtout : lui qui a photographié la bar mitsva de notre grand Zacharie en 2005.

Pessah au Liban (Par Laurent Z)

Avec mes excuses pour ceux qui ont déjà reçu ce texte écrit par une jeune fille venue du Liban. Il reste et restera de circonstance et presque international. Je ne sais pas écrire aussi bien, je me le suis approprié Bonne fête

Impressions de Séder Lundi, 18 Avril, 2005

C'est le printemps, le coeur est à la fête et nous allons, comme chaque année, célébrer Paque chez mes grands-parents avec toute la famille réunie. Nous serons bien une cinquantaine de personnes rassemblées autour d'une longue rangée de tables mises bout à bout dans l'immense salon, pour l'occasion.

Cette fois-ci je ne vais certainement pas aller me vautrer avec mes cousins à faire les fous sous la table, comme chaque année. En vérité, avec tout ce monde et cet entassement inusité de meubles, il y avait bien peu de place pour nous les petits. Alors, nous avions ingénieusement trouvé que ce n'était que sous la table qu'il y avait de l'espace pour nos ébats. C'est bien là qu'on pouvait se déplacer rapidement, sans nous faire écrabouiller les pieds.

Mes premières impressions du Séder se sont donc développées à partir de cette perspective bizarre. On observait chaque nouveau mouvement, en commentant cette drole de vision des adultes dont on ne voyait pas plus haut que les genoux. On s'esclaffait chaque fois que quelqu'un se croisait les jambes, se rapprochait de son voisin ou se grattait distraitement.

Que de scénarios n'avait-on pas imaginé à l'insu de notre famille! Que d'éclats de rire bien vite étouffés! Que de concours des souliers les mieux cirés n'a-t-on pas organisés, sous cape! Quelles raclées n'a-t-on pas évitées de justesse en mettant l'autre au défi d'attacher les lacets de deux chaussures avoisinantes! Que d'espiègleries! Quelle insouciance!

Aujourd'hui nous cédons la place à nos plus jeunes cousins. Nous avons grandi et nous nous sentirions un peu à l'étroit là-dessous. Les temps changent et nous ne sommes plus les plus jeunes, ce n'est pas à nous qu'on attachera le petit ballot de matza en disant: "Mnein jayeh? (D'où
viens-tu?) - Min Mitsrayim (d'Egypte) - Wein rayha (où vas-tu?) - la Yeroushalayim (à Jérusalem)." Il y a belle lurette que nous avions passé ce flambeau-là à nos petits cousins.

Cette fois-ci je suis chargée de passer avec un broc à eau avec mes cousines, l'une portant une cuvette, l'autre une serviette pour aider les invités à se rincer le bout des doigts. Nous commençons, bien sur, par notre grand-oncle Moussa, doyen de la famille, un saint homme très religieux et menant une vie d'ascète dans sa vieillesse. Il porte toujours un tarbouche sur la tête et un "imbaz," chemise longue jusqu'au sol en satin jaune rayé serrée à la taille par une large ceinture, comme au temps des Ottomans. Il nous sourit gentiment, place sa main sur notre tête et nous bénit. A leur tour, chacun de mes autres oncles et cousins nous fait une petite remarque sympathique ou nous souhaite même un excellent mari, avec des millions!!! Pourquoi pas???

Le temps de bavarder avec chacun et c'est heureusement le moment de manger l'oeuf bouilli. Heureusement, parce que je commence à avoir faim.
Grignoter une tige de persil, une petite bouchée symbolique ou un petit morceau de pomme de terre ne me suffit pas. Mais on ne perd rien à attendre. Je sais que ma mère et mes tantes ont passé la semaine soit à venir aider ma grand-mère chez elle, soit à préparer des petits plats bien mijotés à apporter pour la plus grande joie de tous.

D'ailleurs, malgré les prières assez longues, cette fête n'a rien de solennel. On commence en hébreu mais bientot chacun continue en arabe, en français ou en chantonnant sans rien comprendre, pourvu que l'intonation soit correcte. Nous avions même introduit l'anglais, quelquefois, quand mon père avait ramené avec lui des Américains solitaires et nostalgiques, qui se mettaient bien vite au diapason de notre Babel, où tout était permis...

Au signal discrètement donné par mon grand-père les femmes accourent à la cuisine pour aider ma grand-mère à transporter, avec tout le tra-la-la du à cette occasion, l'immense plat principal, le "kharouf mehchi" (l'agneau
farci) qui arrive en grande pompe avec son énorme ruban bleu autour du cou! Il faut attendre la bénédiction pascale avant de commencer à le dépecer. Mais tout le monde s'en pourlèche les babines par anticipation.
Les compliments fusent de partout.

Ma grand-mère est très fière de son travail. Les gentils mots lui vont droit au coeur.
C'est bien pour cela qu'elle a passé toute la semaine assise sur sa loha (tabouret en bois) à la cuisine, faisant des kebbés d'une main leste tout en observant le poulet cuire sur le réchaud en cuivre que la bonne venait de bien siphonner.

Une fois le poulet servi la tradition voulait que la plus agee des jeunes filles descende en manger un morceau sous les escaliers dans l'espoir qu'elle se mariera durant l'année. Cette tradition a continué pendant des années mais je n'ai jamais eu mon tour. C'est à refaire!

On se gave d'une incroyable variété de plats. Il y en a pour tous les gouts, pour tous les ages. La conversation continue entre chaque bouchée et on se confond en remerciements répétés pour notre hotesse aux doigts de fée. Le plat de 'accoub (chardons) est toujours le plus apprécié de tous, moi exceptée. Têta raconte en détails comment elle a réussi à acheter les meilleures kemeh (truffes noires) de la ville dont je me délecte. Mon père m'en laisse quelques unes de coté, dans son plat et avec un clin d'oeil entendu m'enjoint de venir prendre sa part. Pendant ce temps quelqu'un commence à entonner le Had Gadya... Et les festivités continuent.

Au fond, Paque n'est-elle pas une fête contre l'oubli? Ces premiers Séder de ma jeunesse étaient les plus beaux et les plus chaleureux, mes souvenirs s'emmêlent peut-être mais je garde toujours, au fond du coeur cette atmosphère de jeunesse insouciante, le plaisir d'être tous ensemble autour d'une table géante qui croule sous les plats délicieux, l'image d'une famille réunie qui ne pourrait jamais s'éparpiller. Que nous est-il donc arrivé?

Au fil des ans j'ai roulé ma bosse, j'ai célébré des Séders sur quatre continents mais j'ai toujours emporté ces merveilleuses images dans mon baluchon imaginaire.

Si j'arrive à transmettre à mes filles ce fabuleux mélange formé de la fraiche innocence des jeunes, des rires partagés avec les moins jeunes, de la générosité de coeur des grands-parents, de la délicieuse complicité d'un parent, de la douceur infinie du sourire d'un aieul, de la répétition toujours renouvelée des traditions, des chansons entonnées à tue-tête avec abandon... je m'estimerai heureuse d'avoir passé le flambeau de Paque tel que je l'ai reçu moi-même, toujours dans la joie des réunions familiales, entourée de mes amis et de mes êtres chers.

Je vous souhaite à tous un Séder pareil!

Gaby

Sunday, April 01, 2007

Hag Sameah à tous !

Et voilà, presqu'une année bientôt et déjà Pessah !
Notre famille vous souhaite de bonnes fêtes !
un problème essentiel se pose et j'ai caché la réponse sur ce post
ou aussi sur le site de famille que tout le monde connait !
J'attends vos commentaires !
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